Vatican Miracle Kiseki va encore regarder des animés ?

Salut les aminches, on se retrouve comme de bien entendu pour la suite de Vatican Miracle Examiner ! J'entends bien commenter, même si c'est plus bref que la première fois, les différents épisodes de cette série qui se vend comme sérieuse... Héhé... Cela dit, je sais que j'aurais du retard pour l'épisode 3, alors autant en finir avec l'épisode 2.

On retourne donc dans le monde fantastique de Vatican Kiseki Chousakan. Où tantôt il se produit des phénomènes étranges, tantôt pas. Mais il y a des meurtres, donc ça permet de s'occuper.

On notera vite fait que la traduction ADN ne s'est pas arrangée, toujours (au moins) approximative sur les mots du champ lexical chrétien. Sur ce coup-là, Ikemen Sengoku paraît avoir été traduit plus sérieusement.

En séquence d'intro, un personnage est confronté avec.... un affreux démon ! Il est même tagué pour qu'on le comprenne bien !

Aaaaah ! Quelle terreur !

Ha... Hahahahaha ! Oh, je crois qu'on n'avait pas fait autant depuis le monstre rajouté dans Night of the Demon (Rendez-vous avec la peur) contre l'avis de son réalisateur Jacques Tourneur.

Sinon pour info, le chiffre 666 est censé être la marque apposée sur ses hommes, pas sur le démon / empereur Néron etc.

Nos deux prêtres font leur petite enquête à base de prélèvements et de police scientifique, rien de bien excitant.

À quel moment le pape vous a donné une autorité ?

On apprend que le père Michael Brown, fondateur de l'institution, a recueilli des orphelins européens après-guerre, et ceux-ci forment la fine équipe actuelle, et au moins il y a des tanks.

Le vieux machin pique une colère quand le père Nicolas, alléché par les livres anciens, veut aller voir son bureau.

Et... c'est quoi sa religion ? C'est un Indien animiste du coin qu'ils ont ramassé pour compléter l'équipe ?

On en apprend plus sur le petit Sebastian et Mario le BG, qui a empêché qu'il soit trop malmené dans les habituels rites sataniques des élèves... Enfin ça a l'air normal chez eux... Mario lui promet qu'il sera le prochain "Wizard Master" (traduit d'une manière très édulcorée en "maître de séance") dans leurs pratiques occultes.

Alors si tu fais un rituel de contact avec des, euh, entités pas trop claires via ce genre de choses, oui. Sa question n'est étrange qu'au regard de son caractère éminemment Captain Obvious.

Et dans la noirceur nocturne des ténèbres de la nuit, le lieu est hanté par de sombres personnages : tel est menacé s'il parle, telle rend visite à tel autre, enfin bref y'a des trucs qui surabondent dans le coin si vous voyez ce que je veux dire.

Et là, le père Francesco et la soeur Dorothea sont découverts assassinés, bien sûr c'est pour suivre le motif des martyres présentés sur les vitraux de l'épisode précédent (un classique de l'enquête sur un crime en série, c'est très Seven cette déclinaison de thèmes).

Pour plus de discussion sur cet élément nécessaire aux grands détectives, voir l'affaire du "Syndrome de l'île déserte", chapitre des "Soupirs de Haruhi Suzumiya" adapté dans la première saison de l'animé.

Ils interrogent le très suspect Mario, soi-disant stigmatisé et recevant des "calls" de Dieu, cela révèle que James le majordome concierge gardien est suspect, et que le père Hiraga dit toujours n'imp dès que ça touche au catholicisme. James est ensuite interrogé... mais cela ne fait qu'ajouter des séquences à l'épisode, et ne suffit pas à faire une enquête. Si l'on s'ennuie moins, cela ne donne rien de bien cohérent à suivre, et je reste sur ma faim.

Je pleure de rire en voyant que dans cette institution catholique l'occultisme a l'air d'un loisir aussi normal que le football et le jeu de Yu-Gi-Oh ! Stop stop, faut-il préciser que cela ne l'est absolument pas et que ces pratiques sont des péchés ? Où l'auteur a-t-il été se renseigner ?

Sans commentaires. Enfin si, il est peut-être nécessaire de préciser qu'un homme, si saint soit-il, n'est pas pour les catholiques l'auteur de ses miracles, mais un témoin "utilisé" par Dieu pour faire passer des messages par un acte extraordinaire. Nous aurons l'occasion d'y revenir.

On retourne à l'enquête policière, et c'est au delà de Scooby-Doo ou de Batman 1966. La conclusion de tout ceci est que l'assassin, homme très pratique certainement, a tué le père Klaus en lui faisant tomber une statue dessus, puis a porté celle-ci à une fontaine dehors, l'a lavée, puis l'a remise en place, d'où le pseudo prodige des larmes. C'est époustouflant. L'auteur du crime mériterait sa place dans Aho Girl cette saison.

L'enquêteur en vient à se demander si ces meurtres n'auraient pas été commis pour les gêner dans leur travail...

No shit Sherlock !

Enfin, c'est au tour du père Joseph d'y passer, et la soeur Dolores va se faire enlever.

Fin !

Bon, cet épisode valait-il le coup ? Ca dépend si on aime les accumulations de péripéties sans suite mais qui apportent un rythme enlevé. Globalement c'est toujours dans le tiers le plus bas de ce que j'ai expérimenté cette saison, l'amusement ni l'excitation ne sont au rendez-vous (DEETOOOOO !). Sauf si on vient pour se moquer (est-ce mon cas ?).

Et je voudrais exposer ma vision d'un aspect de l'enquête, à savoir le mystérieux père Klaus... Et s'il avait dissimulé sa véritable identité ? Qui était-il vraiment ? Et s'il avait rasé sa moustache ?

Et si c'était l'ancien majordome de la famille Sanzenin, enfui et caché en Amérique Latine ? Le coupable pourrait-il être ce tigre blanc ?

En fait l'institution n'a pas été fondée par le père Brown mais par Dan Brown !