La critique éclairée de Télération : Kilari
Kilari (2006-2009)
Un animé sans concession : pour une fois une œuvre ose dénoncer de front l'exploitation des jeunes chanteuses par le système capitaliste japonais, et la prédation sexuelle dans ce milieu.
Nous suivons les déboires et les désillusions d'une jeune fille qui voulait devenir chanteuse pour échapper à la misère de son milieu social, mais ne trouvera que l'amertume et la difficulté. Sa persécution par deux concurrents bisexuels (dont un zoophile) est une métaphore de l'oppression sociale du système japonais contemporain qui aura marqué tous les téléspectateurs.
L'héroïne, une fois de plus en proie au désespoir.
Écrit par : Loïc Guiguenn-Camo, rubrique culture de Télération