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Assaisonnement, été 2015

6 Janvier 2016 , Rédigé par Romukaji Publié dans #Anime, #2015, #saison

Mais que diable ?

Eh oui c'est la nouvelle année, donc l'occasion de sortir de la poussière des notes qui traînaient depuis cet été ! Voyons un peu ce que je regardais ou projetais de regarder dans cette misérable chaleur... J'ajouterai le point de vue du voyageur temporel de 2016 (whoa, le futur!) en italique.


Actually I am / Jitsu wa watashi wa ; ADN ; 13 épisodes de 26 minutes
On commence avec une sympathique surprise surgie de je ne sais où ; j'avais remarqué son annonce uniquement à cause de son chara-design original. L'originalité se remarque aussi dans les chansons de génériques. L'histoire : un lycéen incapable de tenir un secret ou de mentir avec crédibilité découvre la nature secrète d'une camarade qu'il aime. Et elle n'est pas la seule personne étrange du bahut. C'est très drôle.
Une bonne surprise, les personnages sont hauts en couleur.




Bikini Warriors ; ADN ; 12 épisodes de 5 minutes
Quatre personnages, désignés par leur classe comme dans Naheulbeuk, partent sauver le monde. Suivons leurs aventures dans un monde fantastique et dangereux.
Un incontournable de la saison, qui questionne la critique trop facile adressée habituellement aux vêtements des héroïnes d’heroic-fantasy.
Excellente série dont le questionnement sur la relative absence d'eschatologie dans la rhétorique kierkegaardienne doit son succès à une rigueur dans le style et une absence de déviation de son objet exposé initialement. Rafraîchissant, en quelque sorte. Mission accomplie.




Charlotte ; Wakanim ; 13 épisodes de 24 minutes
Un lycéen qui utilise un super-pouvoir pour avoir du succès sans se fouler est forcé de rejoindre un lycée où on protège les espers en les cachant ; il se retrouve dans le conseil chargé de repérer et de convaincre ces jeunes trop doués. C’est rigolo et on nous garde sous la main du scénario bien dramatique.
A suivre, pas totalement convaincu.
Oh, j'ai fait une looooongue pause peu après la moitié. Il serait temps que je regarde la suite.






Classroom Crisis ; Wakanim ; 13 x 24 minutes
Dans une colonie martienne, la meilleure classe d’ingénierie, dirigée par un prof sympa, va devoir fermer à cause des dirigeants du groupe industriel. Oui, on bâille déjà ; le seul personnage un tant soit peu intéressant est l’élève transféré, méchant génie de service (le plus sympa à mes yeux) qui servira de contrepoint facile au professeur, personnage insupportablement conforme aux standards du genre.
Abandonné.

La sale mentalité du prof qui veut niveler par le bas.


Gangsta ; Crunchyroll ; 12 épisodes de 25 minutes (reportez-vous à #GangstaFr sur Twitter si le cœur vous en dit)
Ouais, ouais, ouais. Ca ne casse pas trois pattes à un tauntaun, cette histoire fantastique de gangsters dans une ville dégueulasse. Et puis l'anime n'a pas vraiment de conclusion. M'enfin ça se laisse regarder.

Il dit qu'il a plus de genou.


Gate (ou « Gate: Jieitai Kanochi nite, Kaku Tatakaeri »), 12 épisodes de 24 minutes pour la première partie ; la seconde arrive dans quelques jours !
Une des séries que j'attendais avec impatience ! Elle adapte une série de romans, dont j'ai lu une partie de la version manga. Du fantastique et du militaire. En gros, Stargate avec l'armée japonaise qui débarque dans un monde d'heroïc-fantasy. Oui, avec dragons, elfettes, magiciennes, filles animales. Et on n'oublie pas les fusils, les hélicoptères, les véhicules blindés, les canons de 155 et j'en passe !
Le sujet est jouissif. Le début, un peu lent, garde quelques défauts de l’œuvre originale un peu bancale, mais on suspend son sens critique parce qu'on ne vient pas pour ça, mais pour de la rencontre sur un champ de bataille entre des bourrins de donjon et la technologie de la fin du XXe siècle. Déchiquetages excitants assurés.
A suivre, avec impatience
!




Himouto ! Umaru-chan ; Crunchyroll ; 12 épisodes de 24 minutes
La bonne surprise de l'été ! Je suis fan de cet animé loufoque. Une jeune fille bien sous tous rapports, élégante et brillante, se métamorphose chez elle en un petit être otaku, extrême et glandeur, se nourrissant de chips et de coca, et vivant aux crochets de son grand frère. Mais où vont-ils chercher tout ça ?
C'est hilarant, les personnages sont attachants (Sylphy et Ebina en particulier) et le générique de début mémorable :
https://vimeo.com/134092424. A voir absolument si vous êtes déjà fan d'animés. Sinon, prenez cette série comme une mise en garde : vous pourriez devenir semblable à la paressoeur.




Million Doll ; Crunchyroll, 11 épisodes de 4 minutes
La mode de l’anime d’idols ne se dément pas ; ici la série est intégrée à un projet plus vaste intégrant un manga, que je ne peux pas suivre malheureusement. Le point de vue est intéressant : d’un côté on suit bien sûr un groupe de trois locodols et quelques chanteuses, de l’autre une blogueuse fan d’idol mais restant chez elle, opposée à un wota assez ambigu.
Cela ne nous montre pas le public tout rose (hormis bien sûr leurs haoris ou serviettes !) mais montre aussi que les mecs au taquet peuvent être des relous mal vus par les autres car ils veulent se faire remarquer : un bon point !
Les séquences des chansons sont dans un style assez plat, style Idolmaster, attention si vous êtes allergique ou exigez un coût minimum de la minute d’animation. Musicalement, c’est frais.
A suivre.







Monster Musume no iru nichijô ; Crunchyroll ; 12 épisodes de 24 minutes
Un bon petit ecchi fantastique traditionnel.
Il y en a pour tous les goûts, et on s'amuse bien. Un anime qui tient ses promesses ; à ne pas mettre devant tous les yeux pour garder sa crédibilité
.
- c'est rigolo parce que c'est une centaure - vous saisissez ?

Notez le FAMAS.


Overlord ; ADN ; 13 épisodes de 25 minutes
Oui, encore un animé de MEUPORG ! Avec un héros plongé dans son jeu immersif et massivement multijoueurs qui devient sa réalité ! J’aime beaucoup SAO et Log Horizon (pas trop l’arc Greed Island de HxH), mais ça ne risque pas de se répéter ?
Jusqu’ici, le scénario n’est pas centré sur les relations entre joueurs mais davantage sur la dynamique de jeu. A une petite exception près, on ne suit que le cheminement d’un joueur (déjà lvl 100 of the dead) dans ce jeu modifié dont il doit appréhender les caractéristiques, tout en s’appuyant sur sa longue expérience. En bref, ce n’est pas tant une série d’immersion dans un jeu multi-joueur qu’une insertion dans un RPG solo. Et c’est orienté « méchant ». En gros la guilde qu’il a construite avec ses potes a une thématique maléfiques non-humains squelettes et fiesta des streums, donc notre héros sera une sorte de Zangdar à tête de mort. Son équipe de seconds (des PNJ) vaut le détour ; en revanche la première bataille extérieure est moins intéressante.
A suivre.
Finalement on perd du rythme à la fin, et l'aventure n'est pas conclue. Aura-t-on droit à la suite ?




Prison School ; Crunchyroll ; 12 épisodes de 25 minutes
La série scandaleuse de l'année. C'est d'un mauvais goût atroce et constant, et pourtant très bien fait ! Un tel professionnalisme pour une grotesque galerie de fétichismes mérite le respect. Je ne regrette rien. Mais vous pourriez avoir envie d'effacer certaines séquences de votre esprit.
Le mélange ultime entre un style de jaquettes érotiques et une histoire de prisonniers complotant pour s'évader. C'est improbable, c'est japonais
.
Enfin l'adaptation animée de la référence des blagues de potache de mon époque !



School-Live ! (Gakkou Gurashi!) ; Crunchyroll ; 12 épisodes de 24 minutes
Assez inattendu.
Fonctionne par flashbacks. Parviendra à maintenir l’intérêt ?
Pas vraiment ; l'idée est intéressante, mais on traîne son ennui dans un certain nombre d'épisodes. Les bonnes idées sauvent la série, mais ce n'est pas la sensation de la saison décrite par certains enthousiastes.




Shirayuki aux cheveux rouges (Akagami no Shirayukihime) ; ADN ; 12 épisodes de 24 minutes
Moins passionnant qu’Akatsuki no Yona mais davantage que The world is still beautiful.
J'ai laissé tomber ce shojo d'aventures... Je reprendrai peut-être plus tard, d'autant qu'une deuxième saison arrive.




Sore ga Seiyuu (Seiyuu's life) ; 13 épisodes de 23 minutes
La seule team francophone a arrêté à la suite de leur fournisseur anglais ; qu’il n’y ait pas de simuldiffusion est dommage pour une série qui avait un partenariat avec JE !
(Pour lire le manga en ligne grâce à Japan Expo, cliquez ! )
Heureusement la suite a pu être faite, merci à Mugetsu no Fansub.
La série est bonne, avec à chaque épisode l'intervention d'une vedette du doublage dans son propre rôle. On n'est pas dans une volonté aussi documentaire que Shirobako, mais cela ne veut pas dire que tout est toujours souriant.
Sympathique, à recommander
!



Venus Project – Climax ; ADN ; 6 épisodes de 30 minutes
Non, je n'ai pas regardé. Et vous ?




Les trois séries de la case Ultrasuperanimetime ! A voir chez Crunchyroll :
Wooser no sono higurashi mugen hen (saison 3) ; 13 épisodes de 4 minutes
Plus formidable que jamais. L'argent. La viande. Les filles.


Miss Monochrome (saison 2) 26 épisodes de 8 minutes
Toujours excellente ! L'androïde est encore plus déterminée à percer comme idole sur le devant de la scène, avec son manager et son robot aspirateur, mais aussi de nouveaux personnages !


Wakaba Girl ; 13 épisodes de 7 minutes
Une jeune fille riche obtient pour la première fois d'aller à l'école ; elle s'y fait des amies et poursuit son but : devenir une fille branchée. Gyaru !! Mignon et amusant.






A noter également le drama Death Note (Crunchyroll, 11 épisodes de 45 minutes), nouvelle adaptation après la série animée et les deux ou trois films live (deux si on ne compte que les bons). Il suit la trame générale, opère des modifications de-ci, de-là, et fonctionne plutôt bien.
Le plus perturbant au final est l’apparence de L : finis les yeux noircis, le jean et les pieds nus du désaxé ; maintenant notre détective ironique est un maniaque du vêtement blanc et propre ; et à la place des sucreries il place à l’écran une sorte de produit à base de fruit dans un petit contenant souple (conditionnement absolument pas écologique, notons-le bien). Light, quand à lui, affiche au départ tout au moins, plus de modestie et de sentiment.




Et on continue :
par habitude Durarara x2, qui chemine paresseusement, sans grand frisson, [abandonné ! Pour plus tard avec les DVD?]                                       

avec amusement Food Wars / Shokugeki no Sôma, série culinaire toujours excessive et dynamique,

sans hésiter Mon histoire / Ore monogatari, égale à elle-même, c'est-à-dire bien au-dessus du lot, 

joyeusement Nagato Yuki-chan no Shôshitsu / La disparition de Yuki Nagato, une amusante fugue de l'univers Haruhi.                                                        
Ces trois dernières séries m'ont satisfait. C'est déjà un bon score.






Une saison de bonne composition, avec l’adaptation attendue de Gate, la découverte de Himouto, le retour de Monochrome et Wooser.

Et BW.


A bientôt pour de nouvelles aventures et des accroches pleines de clichés !

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