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Quelles séries de science-fiction pour commencer les animés ?

22 Février 2016 , Rédigé par Romukaji Publié dans #Anime, #Recommandation N00bs, #SF, #Film, #Haruhi Suzumiya

L'animation japonaise est un domaine vaste, foisonnant, regroupant tous les genres possibles... Mais pour le néophyte, même celui qui ignore encore qu'il sera passionné par cette forme audiovisuelle, il est bien difficile de s'y retrouver, et de choisir des œuvres pour commencer. C'est pour cela que moi, Romukaji, décidé à vous éclairer sur le chemin qui vous mène à la terre d'Akihabara, ai décidé de faire des guides de suggestions pour commencer les animés ! Je compte procéder par thématique ; ainsi la première sélection portera sur la science-fiction.

 

Je vais laisser de côté ce que je classerai davantage en uchronie, y compris les œuvres intégrant des machines SF : par exemple Code Geass, palpitant feuilleton, ou Full Metal Panic et son mercenaire pilote de mécha mais ignorant des relations sociales...

Je ne traiterai pas directement non plus cette fois du fantastique, catégorie prolifique s'il en est. Encore que pour ce qui est du voyage temporel... Mais les super-pouvoirs, les êtres mystérieux, les monstres et les petites magiciennes en costumes à froufrous, ce sera pour une autre fois.

 

Montez dans la Puntolean, accrochez vos ceintures, et en route vers... 2016 !

Moui, enfin, vous vous attendiez à quoi ?

 

 

Epopées interstellaires et space operas

 

Albator

Albator, ou Captain Harlock en version originale, est le pivot des multiples univers créés par Leiji Matsumoto depuis les années 1970. Ce fana d'aviation et de marine, influencé par la culture européenne (Richard Wagner, Julien Duvivier) comme par le western ou les arts traditionnels japonais mériterait de plus longs développements. Ses séries ont des personnages communs, mais très souvent se situent dans des continuités différentes, si bien qu'il est assez illusoire de vouloir déterminer un canon des événements : il est plus réaliste de considérer un multivers où l'on croise des figures familières et des points fixes dans l'histoire de la galaxie.

Je conseillerais pour débuter la série animée de 1978-79, « Albator le corsaire de l'espace », dite également « Albator 78 ». Dans celle-ci, le célèbre borgne balafré, rebelle au gouvernement décadent de la Terre et ayant choisi le pavillon noir de la liberté, met au jour la menace de l'invasion des Sylvidres, d'étranges femmes-plantes. Aidé du seul équipage de l'Arcadia, il tente de secouer les terriens, de protéger une petite fille et de mener la guerre. Pas évident, mais il est tellement badass !

A écouter en VO ; même si la VF vous permettra de reconnaître par exemple Jacques Balutin (!) et de retrouver un générique entraînant, on perd des chansons mélancoliques de marins de l'espace, et une intensité dramatique apportée par la musique originale, jugée trop exotique à l'époque.

 

[Le DVD est disponible en version restaurée chez TF1 Vidéo, VO et VOSTFR, 42 épisodes de 24 minutes.]

 

A noter parmi les nombreuses œuvres faisant intervenir le charismatique héros, « Albator, corsaire de l'espace » (Space Pirate Captain Harlock) un long métrage en images de synthèse de 2013, assez sombre, qui a fait découvrir le personnage à de jeunes fans que je connais !

 

 

Ginga Eiyuu Densetsu / Heldensagen vom Kosmosinsel / Les Héros de la Galaxie / Legend of the Galactic Heroes

Attention, voici un monument ! L’œuvre romanesque de Tanaka Yoshiki a été adaptée, non en une série télévisée, mais dans des formats publiés pour la plupart directement en vidéo (des OAV, dont la production est moins contrainte par le temps, et souvent d'une meilleure qualité) entre 1988 et 1997. Oui, car l'adaptation prend 162 épisodes de 25 minutes !

Ne fuyez pas, pauvres fous ! Vous manqueriez « Guerre et Paix dans l'espace », « l'Iliade galactique » ou « La guerre du Péloponnèse stellaire »... Dans notre futur, la guerre fait rage depuis bien longtemps entre l'aristocratique et autoritaire Empire Galactique, à thème allemand du XIXe siècle, et l'Alliance des Planètes Libres, démocratie libérale et corrompue au style proche du XXe siècle occidental. La montée, dans chaque camp, d'un officier génial va bouleverser le statu quo.

Autour de l'orgueilleux Reinhard von Müsel et du bienveillant mais paresseux Yang Wen-Li, nous suivons des batailles spatiales, des intrigues de palais, ou les vies simples de dizaines de personnages. Leur guerre napoléonienne menée à l'échelle de la galaxie vous surprendra plus d'une fois !

On peut être un peu rebuté par le caractère vieillot du dessin ou le rythme inégal, mais si l'on s'y plonge, c'est totalement.

[Seul un film, regroupant les trois premiers épisodes, est sorti en France (et difficile à dégoter). Mais tout a finalement été fansubbé et peut se trouver dans les recoins du net ou auprès d'un amateur compatissant.]

 

 

 

Uchuu Senkan Yamato 2199 / Yamato le cuirassé de l'espace

On revient à une série tirée de Leiji Matsumoto. Mais à la différence d'Albator, pas d'extravagances comme des vaisseaux en forme de galions ou de dirigeables, pas de trains dans l'espace.

La Terre est dévastée par les attaques de l'empire Gamilas (ou Gamirasu). Elle sera bientôt absolument inhabitable. Le seul espoir réside dans un mystérieux envoi extraterrestre : la technologie pour créer un puissant vaisseau afin de venir chercher de quoi sauver l'humanité sur la lointaine planète Iscandar. La Cosmoflotte des Nations Unies l'adapte sur la carcasse du cuirassé Yamato, coulé en 1945, et lance un équipage résolu dans une mission de dernière chance.

La série originale date de 1974 : elle n'est jamais arrivée en France. Seul le long travail de la team Koneko Fansub a permis de le traduire (merci !), mais la qualité vidéo laisse à désirer. L'époque se ressent : budget d'animation assez faible, structure épisodique qui gêne le développement des arcs scénaristiques... Rien qui décourage le passionné, mais c'est rebutant pour un néophyte. Et alors ? Faut-il abandonner toute espérance ?

Non ! En 2012, sept films de 50 minutes, d'une qualité graphique époustouflante ont permis de rentre accessible cette épopée.

A la rigueur, vous pouvez regarder quelques épisodes du début de la série originale, puis vous lancer dans la série 2199.

 

 

 

Macross

Abordons une franchise à succès, et surtout sa première itération : Superdimensional Fortress Macross / Choujikuu Yousai Macross

L'écrasement d'un gigantesque vaisseau extraterrestre a fait prendre conscience à l'humanité de la menace : une guerre d'unification du monde s'est achevée, et les hommes s'apprêtent à faire décoller le vaisseau enfin remis en marche. Hélas, c'est également le signal pour l'attaque d'une race belliqueuse, les Zentradis 1. Nous suivrons un jeune pilote, ses combats et ses amours, ses amis et ses ennemis embarqués sur le grand vaisseau Macross !

[1) à ne pas confondre avec les Zenmodernos ; le cas des Zenchachas est assez discuté.]

Les éléments des séries Macross sont posés : des avions de combat transformables en méchas (robots pilotés), des batailles mais aussi la vie des civils à protéger, des triangles amoureux, de la musique chantée par des idols. Visuellement un peu daté (1982), mais très puissant. Regardez-le, nom d'une protoculture !

 

[Sorti en DVD chez Harmony Gold, en VOSTFR, 36 épisodes de 25 minutes]

 

Si le style est trop vieux, vous pouvez essayer Macross Frontier (dit Macross F), série plus clinquante de 2007. Les chansons sont excellentes, mais le scénario un peu plus faible... Trouvable en fansub.

 

 

Robots, cyborgs, transhumanisme : les sociétés futures

 

Ghost in the Shell : Stand Alone Complex

Ghost in the Shell, encore une franchise qui envoie du lourd. Le manga de Masamune Shirow a connu plusieurs adaptations. D'abord en 1997 un film au succès international (suivi d'un autre) : intéressant mais un peu hermétique.

Puis à partir de 2002 deux séries télé : GITS Stand Alone Complex puis 2nd GIG, ainsi que des films préquels de ce même univers.

Dans quelques décennies, informatique et cybernétique sont partout, et surtout en nous. Les humains se branchent sur le Net, ont des extensions mécanisées, des prises directes pour le système nerveux voire des cerveaux artificiels. Dans cette société passablement dystopique de mon point de vue, le gouvernement japonais confie à l'Unité 9 les enquêtes et actions liées aux aspects les plus pointus des technologies : virus, détournements... La cyborg Mokoto Kusanagi va être confrontée à la menace d'un mystérieux pirate : Le Rieur.

A voir, une référence cyberpunk d'anticipation si l'on s'intéresse au transhumanisme et à la cybernétisation d'une société entière... qui est ici non l'objet d'une guerre comme dans Maetel et Galaxy Express 999 (Leiji Matsumoto) ou Doctor Who (les cybermen) mais la toile de fond des enquêtes.

[Tout cela est disponible en DVD VO et VOSTFR, notamment chez Beez Entertainment : 2 séries de 26 épisodes.]

 

 

Chobits

Dans un tout autre genre, passons à Chobits, adaptation du manga de CLAMP. Le fameux quatuor féminin a livré son histoire en huit tomes ; l'adaptation animée, joyeuse et colorée rallonge un peu mais garde l'esprit et le noyau de l’œuvre.

Dans une époque peu différente de la nôtre, de nombreux humains possèdent, non plus un ordinateur avec un clavier et un écran, mais un Persocom humanoïde. Hideki Motosuwa, khâgneux provincial, monte à Tokyo pour étudier, et fasciné, rencontre les persocoms en vrai. Il découvre et recueille l'une de ces machines. Mais la jolie Chii, affectueuse et fidèle, n'a pas de données de mémoire. Pourquoi ? D'où vient-elle ? En quoi certains persocoms seraient spéciaux ? Notre héros continuera-t-il à reluquer des magazines de charme ? Les ordinateurs à forme humaine rêvent-ils d'amour ? Comment un homme peut-il aimer un robot ?

Une comédie romantique rayonnante de fraîcheur et d'humour, mais où les choses peuvent parfois glisser au drame...

[La série est disponible en DVD VF et VOSTFR chez Kaze, et selon les moments en streaming légal sur ADN http://animedigitalnetwork.fr ]

 

 

Réalités virtuelles : quid du cybermonde ?

 

Sword Art Online

A la base, il y a une série de romans de Reki Kawahara, d'abord publiés sur Internet puis édités ; ensuite vinrent les adaptations en séries animées, mangas, jeux...

En 2022 les jeux vidéos en ligne massivement multijoueurs font toujours fureur, et une société lance le premier casque d'immersion virtuelle totale qui lie directement le cerveau au logiciel, en le déconnectant du reste du corps. Le premier jeu est un RPG d'apparence classique. Kirito, un joueur ayant testé la version bêta se connecte... et là... Le créateur du jeu a pris au piège les 10 000 premiers joueurs, et les empêche de se déconnecter sous peine de grillade de cervelle. Il vont devoir conquérir tous les niveaux, avec une règle simple : le game over, c'est la mort.

Nous suivrons un joueur, forcément talentueux, mais solitaire et un peu traumatisé, à travers ses rencontres (essentiellement féminines, c'est vrai), ses combats et sa progression dans une partie angoissante. Sur la musique de Yuki Kajiura (créatrice du groupe Kalafina et compositrice des OST de Noir, Tsubasa Chronicle, Pandora Hearts...).

 

A noter que le créneau du MEUPORG de la mort, ou emprisonnant des gamers, a donné lieu à des séries plus ou moins réussies, mais moins SF que JDR, comme l'excellent Log Horizon.

 

[Les deux saisons et l'OAV intermédiaires sont sortis en DVD et Blu-Ray, VF et VOSTFR.

Les deux premiers tomes du romans sont parus en français chez Ofelbe, ils couvrent les deux premiers arcs, soit la première saison de l'animé. Le troisième tome devrait arriver à la fin du mois...]

 

Et quoi d'autre ? Certains recommandent Serial experiment Lain. Bof.

 

Le mécha, genre roi de l'animation japonaise

Mais qu'est-ce donc ? Le mécha se distingue du robot en ce qu'il est piloté : c'est une machine, un véhicule et une arme, mais le héros est le pilote (voire les pilotes). C'est un genre particulièrement japonais, les quelques occurrences au dehors de l'archipel sont souvent des hommages (comme Pacific Rim).

 

Neon Genesis Evangelion / Shin Seiki Evangelion

Un jalon dans l'animation japonaise, contesté, discuté sans fin, réinterprété... Le grand œuvre de Hideaki Anno, et la source de revenu pérenne du studio Gainax.

Après qu'un cataclysme ait ravagé la Terre en 2000, les autorités craignent la possibilité d'un Troisième Impact, qui pourrait être causé par un des Anges, monstres mystérieux et franchement originaux (tous différents). Pour lutter, une seule arme fonctionne : les EVA, méchas développés par l'organisation NERV. Son chef fait venir à Tokyo-3 le fils qu'il a délaissé... pour lui demander de grimper dans le robot et de combattre.

Que se passe-t-il si on réfléchit sérieusement à faire peser le poids de l'humanité sur quelques gamins au psychisme fragile de 14 ans à peine ? Ça ne va pas être drôle tous les jours... Au menu : combats de science-fiction, introspection, disputes et angoisses.

Ne cherchez pas trop de sens à la symbolique chrétienne ou juive présente dans la série (croix, noms hébreux, lance, noms des mages...) : ces éléments ont été insérés pour faire cool, parce que c'était drôlement exotique dans le genre mystérieux. Pour des auteurs japonais.

La série originale de 1995 (26 épisodes de 24 minutes) est complétée par deux films (qu'on accepte ou pas). De plus, un reboot est effectué en 4 films depuis 2008, proposant une nouvelle version, très divergente à partir d'un moment. Sans compter le manga, et les manga spin-offs d'univers alternatifs...

[Tout ça se trouve facilement en DVD et Blu-Ray VF et VOSTFR, bien sûr.]

 

 

Gunbuster / Top wo Nerae ! Gunbuster

Encore une œuvre du studio Gainax, 6 OAV de 27 minutes réalisés en 1988 et 1989.

L'heure est grave, l'humanité lutte contre de monstrueux aliens et pour sa survie. Deux jeunes filles, élèves pilotes, sont amenées à s'accepter et à piloter ensemble un puissant mécha, le Gunbuster. Mais les combats dans l'espace sont risqués, on peut perdre des amis... ou plus.

Remarquable ! C'est passionnant, parfois poignant, et d'un côté plus dur de la science fiction que les méchas habituels : ainsi, les conséquences temporelles de la relativité jouent un rôle important. Certes, c'est visuellement daté, mais cela a son charme.

[Disponible en DVD VOSTFR chez Beez Entertainment]

 

En revanche Gunbuster 2, sorti pour le 20e anniversaire, est tout à fait dispensable.

 

 

Captain Earth

Si vous voulez plus léger, et visuellement contemporain (2014), je conseille cette série moins adulte, mais pas sans profondeur.

Un adolescent, fils d'un astronaute décédé, est témoin d'un étrange phénomène à Tanegashima (le Kourou japonais) et rencontre une jeune fille extraterrestre qu'il décide de protéger. Il acquiert un artefact et est impliqué dans un programme spatial secret destiné à protéger la Terre, comme de bien entendu.

L'intrigue est bonne, les personnages et factions bien campés, les romances sont en outre bien menées. Les combats, dans l'espace ou non, sont plaisants à voir. Ne pas manquer la séquence d'assemblage quand le robot doit passer l'orbite terrestre !

[ Visible en VOSTFR en streaming légal chez Crunchyroll http://www.crunchyroll.com/captain-earth ]

 

 

Et quoi d'autre ? Certains vous diront de regarder une série ou un film de la franchise Gundam. Mais pour débuter, ce n'est pas folichon.

 

 

Comédies : rire en SF

 

Galaxy Angel

Il s'agit de l'adaptation pas du tout sérieuse d'un jeu vidéo (2001-2006). Dans l'espace, l'armée de l'empire Transvaal peut compter en dernier ressort sur un escadron de pilotes intrépides, cinq jeunes filles vouées aux missions dangereuses et à la recherche de la Lost Technology... quand ça leur chante, au désespoir de leur commandant.

La fille la plus chanceuse de la galaxie qui s'occupe surtout de cuisine, une fana des armes, une otaku des déguisements, une romantique cynique et une jeune mystique adulée par une peluche rose... Les histoires ne s'enchaînent pas : c'est du gag, et il ne faut pas chercher de continuité la plupart du temps (ce qui serait gênant quand ça se finit en catastrophe interplanétaire). Les premières saisons sont en format court (13 minutes), puis on passe à des épisodes à deux histoires (26 minutes).

L'humour, souvent n'importe quoi, est accessible même sans connaître les codes de l'animation japonaise. Ensuite, eh bien, on rit ou pas, c'est comme toute comédie ! Certes, on dit que j'ai un sens de l'humour discutable...

 

[Hélas inconnue en France, cette série a heureusement été subbée (encore la Koneko Fansub ?!) en entier ; les DVD américains sont pour la plupart introuvables.]

 

 

Miss Monochrome

Une androïde décide de devenir une chanteuse idole célèbre. Avec son aspirateur robot, un manager de supérette et d'autres rencontres improbables, elle va partir modestement vers le succès ! Pour se démarquer toujours plus !

La série est un format court, très populaire ces dernières années. Elle s'appuie sur le succès des œuvres autour d'idols ou de groupes d'idols, comme sur le succès de la chanteuse virtuelle Hatsune Miku (du logiciel Vocaloid commercialisé par Yamaha), mais sans moquerie méchante. Je suis fan, c'est léger et délicieusement décalé.

 

[3 saisons sont disponibles en streaming légal VOSTFR chez Crunchyroll http://www.crunchyroll.com/miss-monochrome-the-animation]

 

 

Pertes de temps and stuff

J'ai un peu plus de mal à trouver des œuvres de SF spatio-temporelle qui m'aient plu et soient adaptées à un public néophyte...

 

Steins;Gate

Un type qui se dit « savant fou », entre l'affabulation, la schizophrénie délirante et la paranoïa, traîne avec quelques amis. Une de ses inventions (un micro-onde couplé à un téléphone portable) semble curieusement produire un résultat, celui d'envoyer un SMS dans le passé. Les conséquences vont vite survenir, quand il va devoir faire équipe avec une fille qui ne supporte pas son délire mais pourrait bien se faire assassiner. Après tout, les paranoïaques ont-ils forcément tort de penser que des organisations leur en veulent ?

Peut-être un peu difficile d'abord, les délires des personnages étant souvent liés à la culture pop japonaise. Le fond en revanche est de bonne qualité ! A noter que même si cela se passe dans le même univers que Chaos;Head et Robotic;Notes, les voir n'est pas nécessaire pour comprendre Steins;Gate. La série date de 2011 et fait 24 épisodes de 25 minutes, complétés par un film.

El psy congroo !

[Disponible en DVD et Blu-Ray VF/VOSTFR chez Dybex. A noter, ce qui est rare, que le jeu d'origine est également sorti en France récemment !]

 

 

La mélancolie de Suzumiya Haruhi / Suzumiya Haruhi no Yûtsu

D'accord, c'est une série fantastique plus que de science-fiction. Mais c'est une série majeure, formidable !

Un adolescent blasé s'apprête à entrer au lycée et à mener une vie ordinaire, auri mediocritas, parce qu'après tout, il n'y a rien de surnaturel et c'est très bien comme ça, voyez-vous. Pas de bol, il tombe sur une cinglée qui veut de l'excitation et du fantastique ! Elle veut découvrir des espers, des voyageurs du temps, des extraterrestres ! Cette fille autoritaire fonde donc un club... Mais les élèves rassemblés par elle sont loin d'être des humains ordinaires. Le tout est narré par le blasé de service, assez sarcastique et réticent.

C'est drôle, créatif, coloré, musical, excellent, je suis fan ! Et oui il y a des voyageurs temporels, et l'enjeu du temps sera le thème principal du film « La disparition de Haruhi Suzumiya » qui suit les deux saisons télévisées. Sans compter les deux mini-séries comiques.

[En DVD et Blu-Ray chez Kaze, en streaming chesz ADN, VO/VOSTFR http://animedigitalnetwork.fr/video/la_melancolie_de_haruhi_suzumiya

En livre ? Hélas à cause de Hachette qui a fait un travail de sagouin sur la licence, seul le premier tome a été traduit. Pour le reste, il y a des versions de fans, et surtout la présssieuse édition américaine des autres tomes.]

 

 

 

Charlotte

OK, c'est du fantastique, avec des ados à super pouvoir. Mais passée la moitié de la série, c'est bon !

 

Erased / Boku dake ga Inai Machi (la ville où seul moi ai disparu)

Là aussi c'est du fantastique, pour l'instant c'est brillant et dur à la fois. Un type revient dans son enfance... et pourrait éviter un crime.

 

Et La traversée du temps... Zut, que du fantastique, pas vraiment de SF encore une fois !

 

 

 

BONUS

 

Cowboy Bebop

Je ne sais pas trop où ranger cette série sympathique de 1998, dont les références puisent surtout dans le cinéma de série B américain des années 60 à 80. Les deux chasseurs de primes les plus fauchés du système solaire vont de cible en nouvelle affaire, et embarquent d'autres cas. Le tout sur des musiques de Yoko Kanno, de nombreux épisodes étant par ailleurs basés sur un style ou un type de morceau : Asteroid Blues, Ganymede Elegy, Mushroom Samba... Cette série est cool. C'est tout...

[Disponible en VF (pas mal du tout) / VOSTFR chez Dybex, 26 épisodes de 25 minutes et un film.]

 

The voices of a distant star / Hoshi no Koe

Un moyen métrage du talentueux réalisateur Makoto Shinkai, celui qui dessine des cieux fabuleux. Un couple d'adolescents est séparé par le départ de la fille dans l'espace. Un tel déplacement n'est pas un voyage ordinaire, et il n'y a pas que la distance entre eux qui augmente... Le chara-design n'est pas fameux, mais le reste est bon. A noter que tout, absolument tout dans cet animé a été fait par un seul dessinateur / animateur, seules les voix sont celles d'autres professionnels.

[Seulement 25 minutes, ça date de 2002 et ça se trouve en VOSTFR et VF chez Kaze.]

 

 

 

Voilà pour ces quelques conseils, amusez-vous bien. Ou souffrez, attaché à une chaise et les yeux écarquillés par un dispositif adéquat, parce que quelqu'un aura souhaité vous faire découvrir un style que vous n'aimez pas du tout.

 

 

 

 

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Q
SAO et Chobits ? Sérieusement ? Mais va mourir dans un feu, mec, tu ne mérites que ça !
Répondre
R
Merci tas de lettres, toujours aussi pondéré et agréable. Si j'avais su, j'aurais recommandé encore plus de CLAMP et Accel World de surcroît !<br /> :p